À la découverte des nouveaux modes de vente qui se multiplient un peu partout pour proposer de nouvelles expériences d’achat aux clients. Nous avons déjà évoqué les concepts de proximité en prenant pour exemple IKEA et les nouveaux magasin type showrooming dans un précédent article…
Continuons le décryptage :
Pop-up stores : des événements extra-ordinaires pour les marques !
Appelé aussi magasin éphémère ou espace éphémère, le pop-up store est un espace de vente ouvert pour 1 semaine, 1 mois, 1 an afin de vendre des produits et ensuite de disparaître. Pourquoi ? Cette pratique permet de renforcer une présence pendant les temps forts de l’année, de lancer de nouvelles lignes, d’accroître la brand awareness, de tester une idée ou un marché, de vendre des produits saisonniers, de surfer sur la tendance avec un relai systématique sur les réseaux sociaux. Ils sont installés dans les centres villes sur des zones à fort trafic. Les premiers pop-up stores sont apparus à Tokyo, Londres ou NewYork, ils ont fait leur apparition et se développent en France depuis les années 2000. Le pop-up store, même s’ il répond à des codes marketing très poussés, n’en reste pas moins un magasin recevant des clients dont le parcours d’achat est identifiable à un parcours d’achat “normal”.
Il sera important de veiller à proposer un parcours omnicanal et sans couture pour permettre aux clients de découvrir les produits sur le web avant de se déplacer en magasin et de les accueillir avec un parcours et une expérience fluides.
Checklist côté digitalisation
- Un site e-commerce éphémère afin de créer l’évènement aussi sur le web et d’accompagner au mieux les ventes omnicanales lors de l’ouverture du store.
- Une solution de gestion et d’encaissement magasin agile et rapide à mettre en place ou à déplacer.
Shop in a shop / corner : démultiplier les points de contact client
Le shop in a shop consiste pour une marque à prendre place sur une surface commerciale dans un magasin d’une autre marque. Il se développe beaucoup car :
- il permet de réattribuer des espaces de vente devenus trop grands ou pas assez rentables ou attractifs à des marques qui le sont plus,
- il génére du trafic additionnel
- il participe à la reconfiguration des espaces de vente suite à l’essor du e-commerce et toujours à cette nécessité de plus de proximité pour les marques.
Cette pratique peut se rencontrer dans le cas d’une enseigne partenaire appartenant à un même groupe (Les corners Darty dans les magasins Fnac sont de bons exemples), à des enseignes de service (exemple d’un coiffeur dans une grande surface) afin d’améliorer l’expérience client. Enfin, des espaces de ventes sont parfois dédiés à une marque (par exemples : la marque AMPM au sein des Galeries Lafayettes et C&A chez Cora…). L’objectif étant de multiplier les points de contact, dans la pratique ces zones de ventes répondent à la même logique qu’un magasin. Le corner répond à la même logique omnicanale qu’un magasin de la marque : donner la possibilité de découvrir la totalité de l’assortiment (en digital ou en physique), de pouvoir acheter sur la zone et de pouvoir choisir son mode de distribution (click and collect, livraison à domicile ou autre). L’idée étant aussi de simplifier le parcours pour un client qui va acheter à la fois des produits de l’enseigne accueillante et des produits de la marque accueillie. Impensable pour le client d’avoir 2 points d’encaissement différents.
Checklist côté digitalisation
- Une application mobile sur tablette afin que le client puisse découvrir l’ensemble de l’assortiment,
- un OMS afin de gérer les commandes,
- un système d’encaissement nouvelle génération permettant une gestion omnicanale et multi produits du paiement.
Vivre une expérience en boutique
L’avènement du e-commerce donne une couleur différente à la visite en magasin. La majorité des clients prépare leur visite sur internet, ils sont plus informés et viennent chercher une expérience différente en magasin. Les clients veulent aujourd’hui découvrir différemment le produit, le tester si possible et avoir un maximum de conseils sur son utilisation. L’exemple de l’enseigne King Jouets a testé et ouvre ses nouveaux magasins sur ce concept. Imaginé comme un lieu convivial, expérientiel et ludique, il permet aux parents et enfants de venir tester et découvrir dans des espaces dédiés les nouveaux jeux ou bestsellers. Leroy Merlin teste depuis des années des nouveaux concepts. Allant des ateliers organisés par des professionnels à la location d’ateliers. Nous le voyons, la tendance est toujours d’avoir plus d’expérience, de conseils, de testing en magasin dans le but de mieux vendre.
Checklist côté digitalisation
- Dans une logique d’organisation, de planification des ateliers ou conseil, les magasins auront besoin dune solution de prise de rendez-vous et de gestion de l’accueil client.
Pour se rapprocher de sa clientèle et proposer un service très «client centric», on voit aussi apparaître des concept stores autonomes, ouvert 7j/7, 24h/24.